L’art de la musique est bien distinct de l’art de la table et leur fusion donne un autre niveau de l’expression artistique. Ainsi, à l’ère du moyen-âge, il se révèle des objets sur lesquels sont gravés les déchiffrements musicaux.
De la table à la musique : la naissance d’un art
Au lendemain du moyen-âge, l’art naît de partout même les circonstances conflictuelles : la guerre. Ainsi, dans les préparatifs de combats, on enregistre des outils de guerre qui sont modelés avec soin et attention. En outre, les éléments qui composent l’artillerie de conflit (les armures, les boucliers, les épées, etc.) paraissent au grand jour comme des œuvres d’art puisqu’ils portent chacun une signification et la signature propre à un guerrier ou à une armée.
Par contre, il existe des couteaux spécifiques que l’on appelait Notation sur lesquels figurent souvent des notes de musique des chants religieux latins. Ces écritures sont souvent gravées sur la lame. On en compte encore quelques-uns de ces couteaux dans les musées occidentaux.
Cependant, ces outils n’étaient pas destinés au combat même s’il arrivait que certains guerriers en gardent sur-le-champ de bataille comme amulette de protection.
Une interprétation mystérieuse des paroles
Malgré leur provenance lointaine, les petits couteaux spécifiques n’ont pas fini de surprendre les déchiffreurs. Tout le monde peut se rendre à l’évidence que ce sont des ustensiles, mais personne n’est arrivé à situer ce à quoi ils servaient. Cependant, lorsqu’on sculpte de près les exemplaires disponibles dans les musées Fitzwilliam Museum de Cambridge et celui de Victoria & Albert Museum de Londres, il se révèle que l’aiguisage de la lame pourrait servir à couper de la viande.
Par ailleurs, il est clair que les chants religieux qui figurent sur ces ustensiles font allusion aux chants de louange. Cela s’est confirmé avec des recherches effectuées sur la nature de ces chants.